Nos revendications :

• Le renforcement des équipes administratives à la hauteur des tâches qu'elles exercent (de 4 à 6 postes sont nécessaires selon un rapport d’enquête récent).

Rapports d’audit successifs ainsi que les syndicats qui alertent la direction depuis 10 ans sur cette situation indigne. Accidents et burn-out se succèdent.
Faut-il attendre le prochain ?

• Une hausse des salaires pour tous les modèles d'art,

La ville de Paris est l’institution qui paye le moins ses modèles vivants dans toute la région Ile de France : 15 Euros de l’heure, aucune d’augmentation depuis 15 ans et refus de la direction

• La dé-précarisation des collègues vacataires de longue durée.

Aux ateliers Beaux-Arts les profs vacataires le restent plus de 15 ans sans être contractualisés. La direction refuse toujours tout plan de dé-précarisation.

• Une reconnaissance et une compensation financière de la charge de coordination des centres en proportionnelle à leur dimension.

La coordination de nos centres, des plus petits (d’un prof et 80 élèves) aux plus importants (33 profs et 1700 élèves) est traditionnellement confiée à un enseignant artiste en échange d’une prime et d’une décharge d’heures.
La direction a décidée unilatéralement de supprimer cette prime et de n’octroyer que des décharges d’heures (comptant sur le dévouement bénévole des collègues en charge de coordination).

• Pas de semaine supplémentaire d’enseignement en face à face imposée au calendrier annuel.
• Un investissement de fonctionnement correspondant aux outils existants (galeries, centres, classes préparatoires, stages, équipements, etc...). La multiplication des dispositifs et la baisse constante des budgets doivent cesser.

Aux ateliers Beaux -Arts, on multiplie les stages, on ouvre des galeries, (80 Bd du Montparnasse), une vitrine ( 105 rue de la Glacière ) sans y mettre les moyens.
La direction compte sur le bénévolat des artistes- enseignants et jongle avec leur temps de travail supplémentaire.