Nous voulons que les malades du COVID-19 à long terme soient entendus et reconnus. Après tout, nous ne pouvons plus être ignorés, le nombre de malades augmente de jour en jour.

1) Selon plusieurs études universitaires, au moins 10% des patients non hospitalisés et plus de 74% des patients hospitalisés COVID-19 développent une forme longue de la maladie. Le 20 octobre 2020, la Belgique a dépassé le seuil de 230 000 infections et 23 000 hospitalisations. Cela signifie que plus de 36 000 patients ont souffert ou souffrent encore de la forme longue du COVID-19.

2) Avant leur infection au SARS-CoV2, la plupart des patients menaient une vie active. La majorité des malades de longue durée sont des personnes âgées entre 25 à 60 ans, certains même plus jeunes ou plus vieux. La plupart d'entre nous étaient en bonne santé, athlétiques et actifs. Certains sont abattus par le COVID-19 depuis plusieurs mois maintenant.

3) Au début de l'épidémie, il y avait trop peu de tests et de réactifs disponibles donc beaucoup de patients n’ont pas pu être testés. Les malades non-testés doivent se battre encore plus que les autres pour faire reconnaitre leur état de santé et leur maladie auprès du corps médical. De plus, les tests montrent un grand nombre de faux négatifs et les tests sérologiques sanguins sont discutables ; tout le monde ne fabrique pas d'anticorps ou les anticorps ont déjà diminué et sont passés sous le seuil de détection après quelques mois. Nous souhaitons donc, en vertu des manques de tests et de la fiabilité discutée de ceux-ci, qu’un diagnostic clinique du COVID-19 puisse également être posé et reconnu par les membres du corps médical, au même titre que les tests.

L'Organisation mondiale de la santé a déjà reconnu l’existence de la forme longue du Covid-19. En Belgique, le gouvernement n'a pas encore franchi cette étape. D'autres pays, comme le Royaume-Uni, ont déjà pris des protocoles de prise en charge des patients COVID-19 de longue durée.