5,817 signatures
Petitioner did not submit the petition.
Petition is addressed to: Commission Européenne
La BCE doit servir aux Bien Communs (santé, emploi, climat) et non à la finance. La crise sanitaire sans précédent appelle une solidarité nouvelle pour de véritables coopérations dans le domaine de la santé et de la production des biens et des services liés à celle-ci. Cela interpelle l’Union européenne, pour les peuples européens et dans sa contribution au monde. Il faut agir sur trois plans : lutter contre la pandémie en appuyant les systèmes de santé publique de chaque pays membre, sécuriser les revenus et l’emploi des travailleurs salariés, artisans, auto-entrepreneurs, mobiliser le système productif et investir pour répondre à ces besoins immédiats et dans la perspective d’une reconversion sociale et environnementale des productions comme de l‘économie. Cette solidarité est indispensable. Elle demande des moyens financiers. Ce n’est pas en faisant appel aux marchés financiers qu’on pourra la mettre en œuvre. Cela mettrait encore plus le système de santé entre leurs mains, avec des titres de dette coûteux et soumis à spéculation. C’est déjà la pression des marchés financiers pour faire baisser les dépenses publiques qui nous a mis dans la situation présente, à la suite d’une succession de plans d’austérité enclenchés pour satisfaire l’avidité du capital contre l’hôpital et tous les services publics ! En plus d’ empêcher la spéculation financière sur la dette de chaque pays, la BCE doit financer le système de santé et commencer, ainsi la conversion sociale et environnementale des productions et de l’économie. Les 1.050 milliards d’euros de création monétaire annoncés par la BCE doivent être ainsi mis à la disposition du système public de santé et des autres services publics dans chaque pays de l’Union européenne. Nous appelons pour cela à créer un Fonds Européen pour la Santé, immédiatement. Il pourra élargir son action par la suite. Il recevrait son argent de la BCE sous forme de titres à 100 ans, non négociables sur les marchés. Il financerait par des prêts à taux nul, voire négatif, et par des avances non remboursables les dépenses des Etats membres pour leur système public de santé et les autres services publics répondant à la crise du Coronavirus. L’article 123, paragraphe 2, du Traité de Lisbonne le permet. Chaque Etat membre en bénéficierait, en proportion de sa population. Ce Fonds serait géré démocratiquement, avec des représentants du parlement européen et du Conseil économique et social européen, des représentants des parlements nationaux et des représentants des personnels des systèmes publics de santé. Une partie de ce fonds pourrait être destiné aux dépenses publiques de santé des pays en développement ou émergents d’Afrique, d’Amérique Latine, de la méditerranée Sud et de l’Est hors UE. Dans le même temps, pour le maintien de l’emploi et des revenus, des mesures devraient être prises pour une autre sélectivité de la politique de crédit des banques aux entreprises. Cette sélectivité reposerait sur des critères et conditions précises : sécurisation des revenus et maintien de l’emploi. Troisièmement, il faut des moyens de coopération industrielle pour les activités liées à la santé dans une reconversion environnementale et sociale, par des accords coopératifs non capitalistiques, et la répartition équilibrée des productions dans tous les pays de l’UE. Cela suppose des éléments de partage des technologies.
Premiers Signataires :
Annamária ARTNER-Economiste, Hongrie Heinz BIERBAUM-Président de la Gauche Européenne(Allemagne), Walter BAIER-Coordinateur politique de Transform! Europe(Autriche), Giannis BASKOZOS-ex secrétaire d’Etat du Ministre de la Santé(Grèce), Bruno BAURAIND-Economiste, secrétaire général du GRESEA(Belgique), Frederic BOCCARA-Economiste, CESE, Comité exécutif du PCF(France), Vincent BOULET-Responsable Europe PCF(France) Denis DURAND-Economiste, ancien cadre de la Banque de France, PCF(France), Giovanna CAPELLI-Responsable Europe PRC (Italie), Luis Fazenda-ex vicepresident du Parliament(Portugal) Paolo FERRERO-ex Ministre de la Sécurité Sociale, Vice-président du PGE(Italie) Andrea FUMAGALLI-Economiste(Italie) Waltraud FRITZ-Secrétaire du PGE(Autriche) Georgios GIANNOPOULOS-ex secrétaire d’Etat du Ministre de la Santé(Grèce) José GUSMAO-MEP, Bloco de Esquerda(Portugal)
Pierre LAURENT-Vice-Président du PGE(France) Fernando LUENGO ESCALONILLA-Economiste(Espagne) Giovannni MAZZETTI-Economiste(Italie) Mirko MESSNER-Secrétaire du Parti Communiste(Autriche) Catherine MILLS-Economiste, Université Panthéon-Sorbonne(France) Maite MOLA-Vice-Présidente du PGE(Espagne) Judit MORVA-Economiste(Hongrie) Carlos SANCHEZ MATO-Responsable économique Izquierda Unida(Espagne) Barbara STEINER-Directrice de Transform ! Europe(Autriche) Antonella STIRATI-Economiste(Italie) Evelyne TERNANT-Economiste, PCF(France) Axel TROOST-Economiste(Allemagne) Euclides TSAKALOTOS-Economiste, Ex Ministre des Finances(Grèce) Attila VAJNAI-Secrétaire PGE(Hongrie) Adreas XANTHOS-ex Ministre de la Santé(Grèce)
Reason
L'objectif de la pétition est d'utiliser l'argent de la Banque Centrale Européenne et non celui des citoyens pour faire face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par le coronavirus, ni de se mettre dans le main des marchés financiers.
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Petition started:
04/07/2020
Petition ends:
05/07/2020
Region:
European Union
Topic:
Health
News
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Petition wurde nicht eingereicht
on 08 May 2021Liebe Unterstützende,
der Petent oder die Petentin hat innerhalb der letzten 12 Monate nach Ende der Unterschriftensammlung keine Neuigkeiten erstellt und den Status nicht geändert. openPetition geht davon aus, dass die Petition nicht eingereicht oder übergeben wurde.
Wir bedanken uns herzlich für Ihr Engagement und die Unterstützung,
Ihr openPetition-Team -
Cambiamenti riguardanti la petizione
on 10 Apr 2020 -
Cambiamenti riguardanti la petizione
on 08 Apr 2020
Debate
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