Le nouveau nom est horrible et impossible de s'en souvenir

Complètement d’accord, je n’ai rien à ajouter si ce n’est qu’il faut aussi changer ce logo qui est assez laid et jure autant que LCSTM, avec le prestige et l’histoire de cet établissement. La prochaine fois, que ce soit pour le nom ou le logo, il ne faut pas hésiter à nous consulter un peu avant pour qu’on s’identifie encore un peu à quelque chose le jour de la rentrée… D’ailleurs la pilule ne passe pas mieux avec un carnet et un crayon qui seraient bien plus jolis avec LYCA !

Ah, le fameux rebranding du Collège de l'Abbaye de St-Maurice ! Quelle épopée. Quand Christophe Darbellay a décidé de laïciser l'institution, l'idée était probablement de la rendre un peu plus accessible, un peu moins perchée sur son piédestal de 1000 étages au-dessus du commun des mortels. Spoiler alert : mission ratée.

On se retrouve avec un trèfle à 3 feuilles qui n’a rien de chanceux, mais qui symbolise, tenez-vous bien, la Trinité. C'est-à-dire le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Laïcité, qu’ils disaient ! Ah oui, et n’oublions pas la croix en plein milieu du logo, un clin d'œil discret (ou pas) au Christ. Finalement, on est plus proche d’un retour en force des valeurs chrétiennes que d’un lifting moderne.

Et que dire du slogan ? De la modestie ? Pas vraiment. Toujours cette petite touche de supériorité, subtile comme une enclume. «On est les meilleurs, et on vous le fait savoir» pourrait très bien résumer l’esprit. Quant à l’URL, il fallait bien que ce soit un véritable marathon pour l'écrire. Parce que oui, les URLs courtes et faciles, c'était déjà pris. Alors on vous sert un lien à rallonge, parfait pour tester votre mémoire et votre patience.

Bref, un chef-d'œuvre de contradiction et de complexité, tout en finesse et en subtilité. On aurait pu faire plus simple, plus moderne, mais où serait le plaisir ? Au final, le Collège est toujours aussi inatteignable, toujours aussi ancré dans ses traditions, mais au moins, il a un nouveau logo pour rappeler à tout le monde qu'il ne changera jamais vraiment. Chapeau l'artiste !